Carnet de voyage - C'est pas l'elfe qui prend la mer
Éloigné des vertes contrées d'ArcheAge, je cède le temps d'un soir au chant des sirènes avec la promesse d'affrontements sur les mers. Pas de pêche, ni de transport de marchandises ou de traque du terrible Kraken au programme, il s'agit de partir en mer dans un cadre bien précis imaginé par un joueur. Le but de la manoeuvre est ainsi de redonner de l'intérêt aux combats navals en invitant les deux factions à se rejoindre pour faire siffler les boulets.
Les tensions entre les guildes du serveur sont mises de coté le temps d'une soirée, pour un ennemi désigné qui sera la faction en face. Il reste évident que tout le monde ne jouera pas le jeu, voire apportera son grain de sel au large des terres sans règles internationales. Plusieurs guildes vont cependant répondre à l'appel de la mer et suivre les consignes, car une bataille navale donnera tout son intérêt en réunissant suffisamment de navires et de boulets.
Je rejoins donc le navire de ma guilde, à quai en attendant que soit donné le coup de départ de l'événement. Ne maîtrisant pas forcément les rudiments de la vie en mer, je me vois assigné la mission de dresser et de rabaisser la voile en fonction des ordres du commandant afin d'améliorer la manoeuvrabilité du navire. L'imposant mât dressé au niveau de mon entrejambe (voir ci-contre) sera donc au centre de mon aventure d'un soir.
Une fois le départ donné, la vigie scrute l'horizon à la recherche d'une cible de choix. L'organisation de l'événement assure la présence d'ennemis. Il reste donc à astiquer les canons le temps de trouver son bonheur, profitant de l'air frais et d'un horizon bleu à perte de vue, jusqu'au moment où l'on peut ouvrir le feu ou de se faire allumer.
Une mer ouverte est loin d'être figée, tout comme l'équilibre des forces en présence. Croiser un navire isolé ou toute une flotte va donc donner un certain piment aux situations, quitte à parfois voir filer les adversaires chétifs sans combattre. À chacun donc de jouer le jeu, à moins de se voir harangué par ses ennemis ou même ses alliés.
Plusieurs tactiques se mettent en place, des navires plus rapides pour harponner et ralentir la cible au piège (au passage ne respectant pas les règles) visant à attirer l'adversaire sous le feu des mortiers installés sur une île. Résultats des précédents accrochages, on peut rencontrer des ennemis tombés à l'eau que l'on ira s'empresser de sauver à coups d'épée pour les ramener en sécurité au point de réapparition.
Au final, plusieurs navires ont rejoint le fond pour son lot d'actions et des moments plus calmes à admirer les mouettes. Quand un jeu ne se révèle pas forcément à la hauteur, il ne tient qu'aux joueurs de lui donner une nouvelle dimension, à l'image de batailles navales organisées sur ArcheAge. Je remercie au passage la guilde des Dragons de Kalidors qui a su se mouiller, tatatan.
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